Essai·Littérature

Mini-chroniques -13-

Mes lectures sont éclectiques, romans, essais, bande-dessinées, et autres… J’ai un double souci, j’aime lire et bien trop de sujets m’intéressent, d’où ma pal qui explose, sans parler de ma bibliothèque en générale.

Entre romance et thriller, historique ou biographique, j’ai lu Oups ! On a oublié de sortir le train d’atterrissage de François Nénin.
Autant vous avertir tout de suite, ce livre n’est pas fait pour tout le monde, enfin pas de soucis pour ceux qui ne prennent pas l’avion ou ceux qui n’ont pas peur. Ce qui est mon cas, mais j’aime savoir comment les choses se passent, parce que ça m’intéresse et peut-être qu’inconsciemment ça me rassure.
Avec Oups, on a oublié de sortir le train d’atterrissage, vous allez découvrir de nombreuses anecdotes qui moi m’auront beaucoup fait sourire, mais qu’il faut néanmoins oublier rapidement, à nouveau si on voyage régulièrement en avion, ce qui est aussi mon cas. Parce que pour les petites anecdotes rigolotes et autres paris de l’équipage, pas de soucis, mais si on en vient à se demander si le pilote a bien sa licence de pilote, d’un coup ce n’est plus très rassurant.
Pour ma part j’ai abordé ce livre un peu comme les compilations des perles du bac, c’est assez rocambolesque, ça me fait sourire et j’oublie tout aussi vite que je l’ai lu.

Vous n’aurez pas pour cet ouvrage une photo originale, l’ayant prêté il est parti se promener… à la campagne.
On m’a offert ce livre parce qu’il parle de la campagne auboise, de ma campagne. C’est assez inattendu qu’une libanaise vivant en France soit tombée sous le charme de la campagne et en écrive un livre. On y découvre toute une série d’histoires et anecdotes de la découverte de la campagne par une citadine. Parfois rigolotes, parfois touchantes, mais aussi naïves, c’est ce qui m’a un peu dérangé avec cette lecture. J’ai eu l’impression que l’auteure est une pure citadine et a découvert un monde totalement nouveau mais cette découverte et sa transmission m’a semblé candide, voire un peu niaise. Certainement parce que je la connais ou je devrais plutôt dire, connaissais, cette campagne et qu’il n’y a de mon point de vue rien d’extraordinaire à couper son bois ou se croiser à la boulangerie. Malgré tout c’était surprenant de voir comme les gens ont pu se confier à elle, ou se rendre compte des recherches qu’elle a fait sur la région. Le plus surprenant est lorsque qu’elle cite les dernières familles d’agriculteurs encore en activité dans un village pour montrer le déclin du nombre d’agriculteurs et de fermes en activité, eh bien elle a choisi mon micro-village où vit encore mon père, et cite ma famille ! C’est donc à mon père que j’ai prêté ce livre, en lui disant : « Tiens, tu es dedans », et pour le coup, ça c’est original.

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