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Mini-chroniques -3-

Voici la suite des mini-chroniques commencées il y a quelques temps. Ce n’est pas fait exprès, j’ai à nouveau pu trouver un thème commun. Après la thématique « anglaise » de mon précédent article que vous pouvez retrouver ici, voici une thématique famille, très marquée pour les deux premières lectures, en ce qui concerne la troisième il s’agit plus d’une amitié mais tellement forte qu’on peut la qualifier de fraternelle.

On ne choisit pas sa famille

Roman de Cécile Pellault que j’ai eu la chance de gagner. Je ne me lance que très rarement dans les concours, mais là il fallait répondre à une question, je trouve ça plus ludique qu’un simple tirage au sort aléatoire. J’ai donc reçu ce livre, du surcroît dédicacé!
L’histoire se lit rapidement. Petit hic sur le langage, sur une bonne partie du début du livre, je m’y suis peut être habituée après, j’ai trouvé le langage très peu châtié, je n’ai rien contre un langage un peu coloré mais j’ai du mal quand c’est trop prononcé!
L’intrigue va vite, très vite. Trop vite? Nous sommes tout de suite embarqués dans un road trip humoristique, qui tend vers le burlesque. L’histoire est sympathique mais selon moi manque un peu de descriptions, nous sommes toujours dans le dialogue et l’action, on ne s’attarde que très peu sur les personnages et l’environnement. Je ne pensais pas dire ça un jour, en général j’ai plutôt le problème inverse, avec certains auteurs très descriptifs, il me tarde d’arriver à un peu de dialogue. Eh bien là j’ai eu l’effet inverse.
Famille composée de doux dingues, qu’on la choisisse ou pas, il y aura toujours des cris, des larmes, des rires, des chamailleries, tout ce qui fait le charme d’une famille.

J’ai 7 ans

Si je l’avais vu en librairie je ne me serais certainement pas arrêtée sur ce livre, je l’ai reçu dans une box Exploratology, que j’ai eu la chance de recevoir, durant 3 mois, pour mon anniversaire. J’aurais pu le laisser de côté, mais j’ai été intriguée.
Le thème d’Avril était la quête d’identité. Résumé parfait.
Quand l’auteur découvre que son vrai nom de famille n’est pas celui qu’il utilise au quotidien depuis 7 ans, et qu’il doit garder pour lui ce qu’on vient de lui révéler. Le jour où il déroge à la règle, à travers le regard des autres mais aussi le sien, il part à la découverte de son histoire et d’une Histoire. Il s’agit d’une quête de vérité, une quête de l’histoire familiale qui finalement devient une quête de soi, de l’introspection de l’auteur à l’exploration de la judaïté que ses parents lui ont cachée. Il ne s’agit pas d’un récit sur la religion, mais sur une quête d’origines. Le récit est bien mené, on suit l’introspection de l’auteur sans jamais verser dans le voyeurisme.

Le grand Meaulnes

Je participe à plusieurs challenges dont un pour lequel je devais lire un roman qui se passe totalement ou en partie dans une école. Après un petit tour de ma bibliothèque, j’ai failli partir sur Le maître des illusions de Donna Tart, énorme pavé! Vu le peu de temps que j’ai réussi à accorder à mes lectures ses derniers mois, je n’aurais jamais pu le finir dans les temps ! Je me suis rabattue sur le grand Meaulnes que je voulais relire depuis longtemps.
J’avoue que j’ai eu quelques difficultés à rentrer dans l’histoire, le style suranné n’aidant pas. J’en gardais un souvenir onirique, romantique, certainement dû à la fête de fiançailles. Je ne me souvenais plus de l’histoire qui certes me laisse encore un ressenti onirique, mais est loin d’être festive.

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