Historique·Littérature·Policier/Polar

Avant les diamants

Voilà un livre que j’ai lu il y a plusieurs mois, il était temps que je vous en parle d’autant plus que j’ai vraiment apprécié cette lecture.

En 2 lignes

Une plongée dans le Hollywood des années 50. Un roman noir sur fond de production cinématographique.

Ce que j’en pense

Stupéfiant.
On sent que l’auteur a effectué des recherches mais sans nous noyer de descriptions, tout est au service de l’histoire. On apprend beaucoup, autant j’avais déjà lu sur la naissance du cinéma aux États-Unis d’Amérique, les grands studios et le système, encore en cours, de grandes compagnies et productions indépendantes. On peut aussi avoir entendu des histoires entre productions cinématographiques et mafia. Mais là on plonge dedans, dans tous ces rouages. Et s’y rajoute l’armée. Bah oui, pourquoi croyez-vous qu’aujourd’hui ça paraisse si normal qu’ils soient toujours les vainqueurs et, tout cas aux yeux américains, qu’ils pensent être les plus fort. Eh bien la propagande de l’armée a commencé il y a bien longtemps et a été plutôt efficace.

On voulait un connard. Je crois bien qu’on a mis la main sur le prototype parfait.

En suivant l’histoire de Larkin Moffat, producteur raté, on découvre tous les méandres de cette grosse industrie. En passant par la mafia, l’armée, sans oublier les ligues de vertu catholique, le traitement des jeunes femmes arrivant pleines d’espoirs à Hollywood, le proxénétisme, et j’ai failli oublier la chasse aux communistes, un sacré bourbier.
J’ai aimé que l’auteur « joue » avec de fameux comédiens de l’époque. Dans l’histoire apparaissent quelques personnages connus comme Clark Gable et les conversations entre Errol Flynn et Hedy Lamarr sont croustillantes.

Elle sort, il le sait; elle croise du monde, il le sent; elle lui échappe, il le craint.

On a droit à un final digne des plus grands films de gangsters des années 50 ou de mauvaises séries B comme aurait pu produire Larkin Moffat, à vous de choisir.

Vous connaissez sans doute la vieille plaisanterie qu’on se raconte sur cette ville :
« Comment dit-on va te faire foutre à Hollywood? »
On dis « Fais-moi confiance », concède Buckman dans un soupir.

Pour ma part, j’ai apprécié cette lecture et son final. Je ne connaissais pas l’auteur, ça aura été une belle découverte.
A la fin de l’ouvrage il propose tout une série d’ouvrages, comme Les secrets d’Hollywood, que je vais certainement relire, et d’autres qui m’inspirent bien.

En conclusion

Si vous voulez passer un bon moment de lecture et en même temps en apprendre plus sur l’industrie du cinéma, je recommande chaudement cette lecture.

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